La sécurité
alimentaire, une priorité « De la semence
à l’assiette » |
Québec, le mardi 3 février 2004 –
La Coopérative fédérée de Québec
a présenté aujourd’hui ses recommandations
sur la sécurité alimentaire dans le cadre de
la consultation générale sur les nouveaux enjeux
de la sécurité alimentaire de la Commission
de l’agriculture, des pêcheries et de l’alimentation
au Québec.
La Coopérative fédérée de Québec
juge essentiel que tout projet de révision de la politique
ou de la réglementation québécoise en
matière de sécurité alimentaire, s’intègre
harmonieusement dans l’ensemble économique canadien
et surtout nord-américain. La question des ressources
matérielles et humaines est également primordiale
pour assurer et rassurer la population de l’intégrité
et de l’efficacité de nos systèmes de
contrôle des aliments.
« Ce qu’il faut d’abord et avant tout, c’est
que les politiques et les règlements en matière
de sécurité alimentaire prennent en considération
les dimensions provinciale, canadienne et internationale,
explique Mario Hébert, économiste principal
à la Coopérative fédérée
de Québec. L’harmonisation des règles
doit être au cœur de la réflexion amorcée
sous peine de faire échouer toute démarche.
»
Jusqu’à maintenant, les initiatives de traçabilité
en sécurité alimentaire ont principalement été
supportées par les producteurs. Cela leur a occasionné
des coûts supplémentaires, sans pour autant avoir
d’effet rémunérateur. « Il faut
avoir les moyens de nos ambitions. Si les gouvernements québécois
et canadien sont sérieux en matière de traçabilité,
ils devront y consacrer les moyens nécessaires. Sans
cela, c’est la compétitivité de toute
notre industrie agroalimentaire qui en sera grandement affectées
», a tenu à mentionner M. Ghislain Cloutier,
1er vice-président à la Coopérative fédérée
de Québec.
« Pour que tout fonctionne adéquatement, une
priorité doit être accordée au transfert
de connaissances et à la formation générale
des inspecteurs. Le gouvernement doit donc s’assurer
que cette priorité figure à son agenda et que
les ressources - financières et humaines - nécessaires
soient rendues disponibles pour assurer que le système
d’inspection soit à niveau avec les connaissances
scientifiques acquises », a ajouté M. Hébert.
Le réseau coopératif agricole de la Coopérative
fédérée de Québec considère
également que la sécurité des denrées
alimentaires et des aliments pour les animaux doit se fonder
sur certains principes : une approche globale et intégrée
en matière de sécurité alimentaire, dont
la responsabilité serait assurée conjointement
par l’ensemble des maillons de la chaîne d’approvisionnement;
une traçabilité adaptée aux spécificités
de chaque secteur; une transparence guidée par la pertinence
et la validation scientifique et une analyse des risques et
des connaissances scientifiques qui permettent de procéder
à une évaluation exhaustive de la situation.
Pour produire des aliments sains et de qualité supérieure
« De la semence à l’assiette », la
Coopérative fédérée de Québec
bénéficie de ses activités opérationnelles
dans l’agrofourniture, dans l’approvisionnement
pétrolier et dans la transformation des viandes de
porc et de volaille. Elle peut aussi compter sur son réseau
de coopératives affiliées qui regroupent au
total plus de 37 000 membres. La Coopérative fédérée
de Québec et son réseau génèrent
4,2 milliards de dollars de chiffre d’affaires, ce qui
en fait la quatrième entreprise en importance selon
les revenus au Québec. Et, avec tout près de
15 000 employés, le réseau des coopératives
agricoles constitue le septième employeur en importance
dans la province.
Information : |
Caroline Morin
Conseillère en communication – La Coop
fédérée
Téléphone : 514-858-2048
Courriel : [email protected] |